bonjour Les Bijoux (BAUDELAIRE, redonné en 2008)





Mon chéri était nu, et sachant bien mon cœur,

Elle portait seulement ses bijoux sonores,

Dont opulente affichage lui donnait l'air triomphant

Comme concubines mauresques sur leurs jours heureux.

Quand il danse et jette son vivant, son moqueur,

Ce monde rayonnant de métal et de pierres précieuses

Me transporte de joie; Je aime passionnément

Toutes les choses dans lesquelles son se mêle à la lumière.

Elle se était couché; et se laisser aimer

Du haut du divan elle souriait béatement

Sur mon amour, profond et doux comme la mer,

Qui se élevait vers elle comme vers une falaise.

Ses yeux fixés sur moi, comme une tigresse apprivoisée,

Avec un air vague et rêveur elle essayait des poses,

Et en mélangeant franchise avec la luxure,

Ses métamorphoses pris sur un roman de charme;

Et son bras et sa jambe et sa cuisse et ses reins,

Brillant comme l'huile, sinueuse comme un cygne,

Passé devant mes yeux, lucides et sereins;

Et son ventre, ses seins, les raisins de ma vigne,

Avancée, plus cajoleries que les anges du mal,

Pour troubler le calme qui avait possédé mon âme,

Pour déloger de son rocher de cristal,

Où calme et seule, elle avait pris son siège.

Je ai pensé que je ai vu mélangés dans un design roman

Les hanches de Antiop et la poitrine d'un garçon,

Sa taille a déclenché si bien la plénitude de ses hanches.

Sur cette peau brune fauve le rouge se distingue superbe!

- Et quand enfin la lampe se laisser mourir,

Depuis l'incendie éclairait seule la salle,

Chaque fois qu'il poussa un soupir flamboyant,

Il trempée de sang que la peau ambrée!

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